CHRISTOPHE
GUINAND

L'ostéopathe est une thérapeute manuel, un aidant, capable avec ses outils sensoriels que sont ses mains et son corps, de percevoir des pertes d'élasticité, des troubles fonctionnels et des troubles de l'expression énergétique du corps, dont les manipulations et les perceptions permettent d'en améliorer la réversibilité.

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De par l'organisation structurelle et fonctionnelle du corps et de sa capacité à s'auto-réguler, l 'ostéopathe considère le corps comme une entité en soi, qui sait, reçoit des informations du monde et transmet des messages au cerveau. C'est pourquoi l'ostéopathe prend en compte la globalité physique de la personne en étant au plus proche de la spécificité tissulaire de son trouble.

C'est très précisément au niveau du tissu que l'ostéopathe peut être efficace. 

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L'écoute tissulaire du corps se fait par la main du thérapeute. D'une main sensiblement aiguisée découle une écoute précise et offre une manipulation proche d'un trouble.

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QUAND L'OSTEOPATHIE PEUT ÊTRE UTILE ?​

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• Après un choc, un traumatisme, une opération 

Chocs osseux (crâne, dos, bassin...) lors de chutes ou d'accidents.

Entorses et fractures (fraîches, récidivantes ou mal soignées)

Toutes opérations ayant laissé des séquelles fonctionnelles et des douleurs non objectivées par la ou le chirurgien.ne

• Toutes douleurs aiguës ou chroniques d'origine fonctionnelle

Mal au dos, bassin, membres, abdomen, crâne et mâchoires

• Toutes infections qui reviennent dont les causes organiques ont été écartées

Rhume, sinusites, otites, angines, bronchites, cystites, urétrites, prostatites et vaginites

• Tous les troubles congestifs et mécaniques d'origine fonctionnelle 

Infections à répétitions, acouphènes, céphalées, névralgies (cervico-brachiale, sciatalgie, cruralgie, d'Arnold...) vertiges, oppressions thoraciques, ballonnements, dysménorrhées, dyspareunie (douleurs pendant ou après les rapports sexuels)

• Tous déséquilibres du système nerveux autonome d'origine somato émotionnelle et fonctionnelle

Agitations, insomnies, fatigues, paresthésies (fourmillements), palpitations, dermatoses (troubles au niveau de la peau), extrémités froides, migraines, burn-out, épaules gelées

• Comme accompagnant pour toutes les maladies révélées dont la prise en charge ostéopathique apporte du confort à la patiente et au patient

Maladies auto-immunes, hormonales et oncologiques.

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TECHNIQUES

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Chaque technique ostéopathique vise à communiquer avec un tissu vivant, et donc sensible.

Ces informations transmises valorisent les échanges au sein du tissu et ont pour objectif de décongestionner ou de considérer une zone tissulaire et de ce fait d'en favoriser la fonction et la prise de conscience.

L'ostéopathe s'intéresse particulièrement à la qualité élastique et à la fonction des fascias (voir ci-après), système de tissu conjonctif organisé au sein du corps.

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Les techniques utilisées en soin sont adaptées en fonction du trouble, des envies et des besoins.

Le choix de la technique se décide lors du soin en fonction des pertes d'élasticité objectivées, de leurs pertinences et origines. Il est de ce fait fréquent que les 3 types de techniques (voir plus loin) soient utilisées de manière successive sur une même zone du corps.

 

Dans ce cabinet sont utilisées des techniques structurelles, fonctionnelles et énergétiques (voir descriptions plus loin).

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​Le soin se doit d'être un instant d'aide pour votre corps. 

Une bonne communication est primordiale pour être au plus proche de vos besoins et ainsi vous sentir respecté.e et bien traité.e

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LES FASCIAS

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Les fascias sont présents dans les tissus conjonctifs ( peau, os, muscles, cartilages, tendons, ligaments, aponévroses, mésos, séreuses et sang) du corps. Ils sont le lien entre les cellules de par leurs attaches sur les membranes, ils assurent au corps sa forme, sa continuité et ses échanges. Ils permettent également de séparer les cellules, les tissus et les organes/viscères et par leur rôle de lubrifiant, assurent leur mobilité (mouvement par rapport à un autre tissu ou organe) et leur motilité (déformabilité propre à un tissu), offrant aux tuyaux et câbles qui nourrissent, prennent et donnent des informations aux cellules, la possibilité d'exprimer leurs pleines fonctions.

Ils permettent de relier la superficie à la profondeur et assurent la suspension, la protection, la contention, la séparation des tissus du corps, ainsi que l'absorption des chocs et l'amortissement des pressions.

Selon la localisation, ils peuvent être denses ou lâches, solides ou liquides.

Ils se meuvent d'eux mêmes et sont très riches en récepteurs mécaniques, relais des informations vers la moelle épinière et le cerveau.

Ils peuvent subir des lésions irréversibles (cicatrices/adhérences...) lors de pathologies et lésions organiques ou après une chirurgie et devenir de ce fait le siège de congestions altérant leurs fonctions, augmentant la pression dans un espace qui manque de place.

Cette organisation est intelligemment faite, de sorte que sa résilience mécanique est capable d'en compenser les méfaits et ainsi d'assurer au reste du corps une fonction convenable.

Ils peuvent également subir des lésions tissulaires dites réversibles, par des mouvements fréquents et une activité cardio respiratoire régulière. 

Enfin, et c'est bien l'intérêt de l'ostéopathie, ils peuvent être stimulés et/ou accompagnés par l'ostéopathe pour éveiller et/ou accélérer leur remise en forme et en fonction.

Ils sont l'interface entre l'environnement et les systèmes nerveux, dans laquelle les mémoires mécaniques (positives et négatives) s'inscrivent.

Contrairement au cerveau, le fascia ne peut refouler, faire semblant ou faire comme ci. Il ne minimise pas ou n'exagère en rien. Le fascia est intègre, il est naturellement tel qu'il est construit et se modifie naturellement au travers des années selon l'histoire mécanique de l'être qui l'habite, au fil des contraintes rencontrées dans l'environnement. Il apprend au cerveau à se souvenir que ce dernier siège dans un corps, et que ce corps, lui, se souvient de ce qu'il a vécu.

Le toucher offre un moyen simple de rafraichir sa mémoire et d'écouter les émotions associées.

Véritable ordinateur du temps qui a passé et du temps qu'il fait, il est sous la "sur"protection du cerveau en cas de décompensations (blocages/tensions/contractures), lorsque ce dernier considère, à tort ou à raison, que la structure est menacée.

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De cette interface tissulaire fasciale présente dans le corps découle 3 types d'approches.

 

LES DIFFERENTES APPROCHES​​

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• APPROCHE STRUCTURELLE​

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​L'approche structurelle ou le structurel est dite directe lorsqu'elle agit sans détour sur la perte d'élasticité. Elle utilise des axes et des points d'appui extérieurs au corps du ou de la patient.e. et s'appuie sur le support des fascias du corps.

Elle permet d'entrer en contact avec la densité du tissu et de l'informer de manière très précise, en utilisant le moins possible la fonction mécanique permise par les tissus du ou de la patient.e.

Très utile lorsque le terrain tissulaire d'une individu est empâté depuis longtemps et/ou que la fonction du tissu est très diminuée ou lorsque le trouble tissulaire est d'ordre traumatique.

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Le structurel péri articulaire avec bruit audible s'intéresse à la qualité tissulaire (déformabilité et élasticité) de l'espace formé par l'articulation, sa capsule et ses ligaments. Malgré son caractère parfois impressionnant de par le bruit qui s'en échappe (bulle d'azote intra-articulaire), elle se doit d'être toujours réflexe, rapide, indolore et sans risque. 

En effet, cette manipulation doit être réalisée avec confiance (savoir-faire et conviction de l'ostéopathe), sur un tissu capable de supporter la contrainte exercée (absence de lésions organiques pouvant être aggravées par la manoeuvre) et sur le corps et l'esprit d'un individu qui la consent.

Elle offre une sensation de relâchement local instantané et aide à restaurer une fonction articulaire convenable, tout en conférant plus globalement à l'individu un apaisement physique et/ou mental.

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Le structurel tissulaire sans bruit audible s'intéresse lui à la qualité tissulaire (déformabilité et élasticité) des tissus conjonctifs du corps, cellulaires et extra-cellulaires.

Cela va du tissu osseux (intra et péri osseux), aux ligaments, tendons, capsules, mésos et fascias viscéraux (méninges, cou, thorax et abdomen)..., donc des tous les fascias (voir plus loin) responsables de la suspension, de la protection, de la contention, de la séparation des tissus du corps, ainsi que de l'absorption des chocs puis de l'amortissement des pressions.

Ces manipulations sont de manière générale plutôt profondes mais peuvent également se pratiquer sur des tissus superficiels tels que la peau, susceptibles parfois d'éveiller dans certains cas une certaine sensibilité chez le ou la patient.e.

Elles se doivent d'être supportables pour être pleinement consenties.

Ce sont des techniques lentes ou rapides, parfois réflexes. Elles augmentent la vigilance du ou de la patient.e

Elles aident à approcher fraiches et anciennes tensions et favorisent le relâchement local, tout en conférant plus globalement à l'individu un apaisement physique et/ou mental et /ou émotionnel.

 

• APPROCHE FONCTIONNELLE

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L'approche fonctionnelle ou le fonctionnel est dite indirecte car elle utilise les axes propres au corps pour restaurer la fonction.

Elle accompagne le tissu vers sa souplesse tissulaire en s'aidant d'axes locaux ou à distance en utilisant la fonction des fascias du corps.

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Le fonctionnel péri articulaire avec bruit audible s'intéresse à la fonction de l'espace formé par l'articulation, sa capsule et ses ligaments.

Malgré son caractère parfois impressionnant de par le bruit qui s'en échappe (bulle d'azote intra-articulaire), elle se doit d'être le plus réflexe possible, indolore et sans risque.

Elle est moins précise et moins réflexe que celle par voie structurelle. Elle permet de dégrossir localement les tensions et peut s'avérer très soulageante.

De manière plus globale, elle confère à l'individu un apaisement physique et/ou mental et /ou émotionnel.

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Le fonctionnel tissulaire sans bruit audible s'intéresse lui à la fonction de tous les tissus conjonctifs du corps, cellulaires et extra-cellulaires.

Cela va du tissu osseux (intra et péri osseux), aux ligaments, tendons, capsules, mésos et fascias viscéraux (méninges, cou, thorax et abdomen)..., donc des tous les fascias (voir plus loin) responsables de la suspension, de la protection, de la contention, de la séparation des tissus du corps, ainsi que de l'absorption des chocs et de l'amortissement des pressions.

Ces manipulations peuvent être superficielles ou profondes. Elles sont douces, lentes, diminuent plutôt la vigilance et sont efficaces également pour offrir un relâchement local.

De manière plus globale, elle confère à l'individu un apaisement physique et/ou mental et /ou émotionnel.

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• APPROCHE BIODYNAMIQUE​​

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Contrairement aux 2 approches précédentes, la main du thérapeute ne cherche pas à agir. Cette dernière porte son attention sur l'écoute de l'expression énergétique du corps. Le corps guide la guérison et le thérapeute accentue les effets par ses qualités de percevoir cette expression.

Elle s'intéresse au corps en tant qu'entité liquidienne matérielle et immatérielle. 

Elle est l'écoute totale et subtile de la nature et de l'originalité du corps et de l'esprit, et la perception de son intelligence originelle.

Elle est de loin l'approche la "moins palpable". Elle peut s'avérer très puissante lorsque l'alignement thérapeute-patient est optimal. Elle demande patience et curiosité de la part des 2 parties.

Elle est une voie diagnostic révélatrice de l'expression des troubles somato émotionnels et énergétiques et une voie de communication très intéressante pour en cerner les mécanismes et faire l'ébauche d'un retour sur leurs mémoires.

Elles sont très douces, très lentes et très légères et se doivent d'être réalisées en posture de vigilance neutre.

De manière plus globale, elle confère à l'individu un apaisement physique et/ou mental et /ou émotionnel.

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Suite du site en construction 

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